Je savais bien qu’il allait venir. Je commençais à être impatient, car András m’a expliqué que nous allions partir pour la Transylvanie, où je suis déjà allé il y a quelques années. Ma mère et ma sœur vivent là-bas et nous devrions aller leur rendre visite.
Mais il semble que les choses vont traîner encore un peu. En tout cas, je l’ai fait courir un peu, le François. Pas question de me laisser attraper tout de suite, alors qu’il y a maintenant des mois qu’il avait disparu sans venir me dire bonjour.

Il n’a pas beaucoup fait de progrès en équitation; je dirais même qu’il a régressé un peu. Mais je tiens à aller rendre visite à la famille, je le ménage et suis vraiment gentil avec lui, histoire de ne pas le décourager. Nous commencerons le voyage avec ma copine Sonya.

Mais le départ est un peu repoussé, car si j’ai des fers tout neufs, Sonya doit aller se faire tailler les sabots. Nous partons ce soir pour la ferme de Szilard, à une petite vingtaine de kilomètres, où elle va se faire manucurer.
Et demain, nous retournons chez András.

Et deuxièmement, François attend toujours ses sacoches en cuir. Si tout va bien, le fabricant les livrera demain matin, pour notre retour de chez Szilard. En fin d’après-midi, lundi 5 août, nous devrions nous mettre en route.
