Chroniques de Bátor 5: Départ

Décidément, ils ne sont pas rapides ! Avec Sonya, nous pensions partir avec le soleil levant, comme il se doit. Mais non. À l’aube, pas un mouvement.

IMGP0097

Alors que le soleil a déjà avancé un peu, ils se lèvent enfin pour nous donner à boire.
Les selles installées, les sacoches arrimées, tout semble prêt pour le départ d’une nouvelle journée en pleine chaleur. Heureusement, ce n’était qu’un faux départ. Ils nous libèrent de notre chargement pour nous remettre au pré.
En fin d’après-midi, nous partons enfin.

IMGP0145

Mais le soleil ne met pas long à se coucher. La nuit tombe sans que l’on ne croise la moindre ferme où trouver de l’eau. Nous avançons dans l’obscurité jusqu’à voir des lumières. Tout le monde boit, puis nous continuons encore un peu pour entrer dans une propriété.
À la lumière des lampes, nous voyons les yeux des chiens qui courent en tous sens, faisant un raffut d’enfer. Mais pas d’humain.
Une jument et son poulain viennent nous saluer et nous montrent où se cache le bipède local. Ils sont comiques ces humains! Ils disent que nous sommes des animaux de proie, que nous ne pensons qu’à fuir. Et voila que nos prédateurs apprivoisés appellent à grands cris l’autochtone qui ne pense qu’à se cacher et à observer en silence !
Finalement, nous faisons demi-tour. Du coup, l’homme planqué allume sa lampe, et se fait immédiatement repérer. On y retourne et, après quelques tergiversations supplémentaires, on finit quand même par nous décharger et nous mettre à brouter.