Chroniques de Bátor 12: De l’herbe verte

Dès le matin venu, nous nous remettons en route, avec une différence de taille. Ferenc ne me monte plus dessus. Il faut dire que ça grimpe sans cesse. Jamais encore je n’ai vu autant d’herbe à la fois, et aussi verte. Après avoir gravi la montagne une demi-journée, nous arrivons sur un replat. Nous quittons la route principale pour aller faire une pause où je peux manger à satiété.

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Quand nous repartons l’après-midi, nous restons sur des routes tout le temps, avec peu de bolides. Nous redescendons lentement vers la plaine et passons la nuit au bord d’une haie avec une herbe abondante. Le ciel est gris foncé, plein de nuages qui ne déversent pas une goutte.
Ferenc n’a pas l’air dans son assiette. Il continue à marcher devant ou à côté, sans plus monter, même au plat. Les bolides se font de plus en plus nombreux. Je préférais avant. L’herbe était peut-être moins verte, mais il y avait plus de tranquillité, et des chemins en terre ou en sable !

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Nous continuons quelques jours et quelques nuits comme cela, mais je sens que Ferenc n’est pas content. Il n’est pas là et semble toujours penser à autre chose…